Deuil périnatal: le décès du bébé in utero | Deuil

Deuil périnatal: le décès du bébé in uteroLe deuil périnatal survient entre la 27e semaine de gestation et les 7 jours qui suivent la naissance. De nombreuses femmes perdent leur bébé avant terme. Le deuil périnatal ou la mort du bébé est l’un des moments les plus douloureux qui soient. Que ce soit la mort in vitro, la mort du nouveau-né à la naissance ou encore de graves malformations menant au décès du futur bébé, l’acceptation demeure très difficile et éprouvante. Le sentiment d’échec, la culpabilité, la colère, la frustration et la dépression sont des étapes courantes et normales que les parents devront traverser. De nombreuses études démontrent d’ailleurs que les étapes du deuil périnatal sont semblables au deuil « courant ». Quant aux réactions, elles sont diverses. L’isolement, le refus de voir le bébé ou encore l’envie de le serrer dans ses bras avant son départ sont autant de réactions qu’il y a d’humains. Il y a des femmes qui s’attribuent la mort de leur bébé en essayant de trouver des justifications possibles pour comprendre le pourquoi de cet événement. Cette réaction est normale et courante.

Si le deuil périnatal semble si difficile à résoudre, c’est qu’il est dû en grande partie par sa rapidité et la force des sentiments qui l’accompagne. Du bébé rêvé, imaginé et anticipé à la soudaineté du malheur qui frappe le couple, tout semble irréel. Toutefois, le fait de toucher, de palper et de parler au bébé facilite le processus de guérison, mais si la femme ne le désire pas, il ne faut pas la forcer.

Si la réaction normale est de vouloir mettre un second bébé en route, il est préférable d’attendre de faire le deuil de cet enfant avant de penser à concevoir à nouveau. Communiquer le plus possible avec des gens de confiance demeure primordial pour le couple. Le soutien de la famille immédiate est aussi indispensable.

Lorsque survient la mort d’un enfant, inévitablement les parents se questionnent quant à savoir comment aurait été le bébé s’il avait été en vie. Cela peut prendre des formes vastes, et ce, compte tenu de la perte de l’enfant. Si celui-ci est né avant sa mort, les parents l’ont déjà vu physiquement et pourront davantage fantasmer sur ce qu’il aurait pu être dans 6 mois ou 1 an. Si la mère ne l’a jamais vu, elle pourra se l’imaginer et ainsi continuer le rêve d’un bébé conçu de toutes pièces.

Les différents types d’interruption de la grossesse

· La fausse couche : Elle est vécue par la femme comme un sentiment d’échec et d’incapacité féminine puisqu’elle croit que son corps a refusé de mener la grossesse à terme.

· La mort in utero : Lorsqu’il y a décès dans le ventre maternel, la mère se trouve confronté à une ambivalence entre la mort et la vie. Si sa propre perception de la mort se trouve violemment confrontée avec le décès de son enfant dans son ventre, elle peut sembler irréelle pour cette dernière puisque son rôle de porteuse de la vie est dramatiquement brisé. Si son ventre fait office de tombeau, l’enterrement qui suit est souvent très difficile.

· Interruption de la grossesse : Lorsque le médecin annonce à sa patiente que le bébé qu’elle porte est atteint d’une trisomie ou de graves malformations qui l’amèneront tôt ou tard à son décès, le choix est très déchirant. De nombreuses questions alors envahissent l’esprit des parents. Qui est le coupable, dans son hérédité, de cette malformation? Sera-t-il toujours de même lors des grossesses à venir? On constate également une baisse de l’estime de soi, des sentiments d’infériorité vis-à-vis des autres mères, de la honte et de l’isolement voulu.

· La mort néonatale : Moins « désorientante» et confuse que la mort in utero, la mort néonatale est perçue différemment par les parents puisque ces derniers ont pu toucher et échanger avec le bébé. Les parents passent par des étapes majeures avant d’accepter la mort de leur bébé. La 1ère phase est le refus de reconnaître la mort, la 2ème est la colère dirigée contre le conjoint, la famille ou encore contre la médecine, la 3ème est l’installation de symptômes dépressifs et la 4ème est finalement l’acceptation de cette mort.

Comment surmonter un deuil périnatal ?

Face à la perte d’un enfant, que ce soit pendant la grossesse, durant l’accouchement ou pendant les premiers jours de sa vie, il est important d’agir rapidement et efficacement, afin d’éviter d’éventuels traumatismes. Les actions à entreprendre sont les suivantes :

  • Il faut faire reconnaître sa souffrance : il faut être conscient qu’il s’agit d’un deuil éprouvant, au même titre que celui d’un adulte. Le parent doit pouvoir mettre des mots sur ce qui lui arrive et s’exprimer.
  • Garder le souvenir de l’enfant disparu : même si ce dernier est décédé in utero, il est important de lui accorder une place au sein de la famille, en lui donnant par exemple un prénom ou en l’inscrivant dans le livret de famille. Il est également possible d’organiser pour lui une cérémonie funéraire à l’hôpital.
  • En parler en famille : lorsqu’un enfant décède, ses parents ne sont pas les seuls à souffrir. C’est pour cette raison qu’il est indispensable d’en parler avec les autres enfants, les grands-parents, bref avec tous ceux qui attendaient cet être cher. Ce ne doit surtout pas être un sujet tabou.
  • Intégrer une association ou un groupe de parole : pour ne pas se sentir seul et être soutenu par des personnes qui ont traversé la même situation, il est important d’intégrer un groupe de parole ou une association dédiée à cette cause.
43 commentaires
  1.  

    Bonjour ,
    Cela me fend le cœur de lire toutes vos histoires. La douleur et la souffrance que vous ressentez est également celle que je vis depuis le 23 avril 2017. Le jour où ma petite fille s’en est allée à 18 semaines et 2 jours. Ce jour-là, j’ai ressenti de fortes douleurs au ventre qui m’ont conduit à me présenter vers 18h aux urgences. J’explique alors au gynécologue de garde que j’ai mal depuis la veille et que je sens que quelque chose ne va pas au niveau du bas du ventre. Il me fait une échographie et m’annonce que le diagnostic est mauvais: le col de mon utérus s’est dilaté et la poche des eaux est descendue jusqu’au vagin engageant les pieds du bébé. Il m’explique que je vais accoucher et que mon bébé ne va pas survivre. Mon mari et moi sommes anéantis mais nous ne réalisons pas vraiment la gravité des évènements à cet instant précis. D’autant que 5 jours avant, nous avions rdv avec la sage-femme pour une consultation de routine et elle n’avait rien décelé d’alarmant. Mais le gynéco est formel, il n’y a plus rien à faire à ce stade malgré le fait que le bébé bouge encore et que je ressens ses petits mouvements.
    On me monte à la salle d’accouchement, les sages-femmes me « préparent »… Pendant ce temps, je me tords de douleurs. Pour me calmer on me donne de la morphine et du Xanax en attendant la péridurale…
    Après l’anesthésie qui soulage mes contractions, j’attends l’arrivée de mon petit cœur. Il est 19h30,l’attente me parait interminable. Finalement j’accouche vers 0h30 et j’éclate en sanglots. Il m’a fallu plus de 2h avant que je me ressaisisse et que je demande à le porter pour lui dire au revoir. C’est à ce moment-là que j’ai découvert que j’attendais une fille. Mon mari et moi l’avons prénommé Mia.
    Tous nos espoirs en tant que nouveaux parents sont partis cette nuit-là et le chagrin nous parait aujourd’hui insurmontable.

    Un jour peut-être nous réussirons à « revivre », je nous le souhaite comme je vous le souhaite également.

    Courage,

    Huguette

  2.  

    Je laisse ce petit témoignage, 5 ans après le début de mon histoire avec mes bébés. C’est la première fois que je le fais depuis la naissance de mes enfants.
    J’avais 26 ans lors de ma première grossesse, mon petit s’est éteind à 27 semaines plus ou moins (ça devient flou, alors qu’à lépoque je connaissais les dates et les étapes par coeur!)…Les médecins m’ont encouragé a dépasser cet évènement, m’expliquant que cela pouvait arriver de manière accidentelle, ou isolée…sans chercher d’explication. Déterminée je relance une grossesse après 5/6 mois de récupération. 7 mois plus tard, je me retrouve de nouveau en train d’accoucher d’un bébé mort in utero, une petite fille cette fois-ci. Nous avons tout de même agit différement, étant donné les circonstances de la récidive, la recherche a pu être lancée. De mon côté, on me recommandais de faire un petite pause, et d’attendre un peu (période durant laquelle je passais mon temps à chercher sur internet des explications, des témoignages de personnes ayant eu des récidive, à contacter des professeurs d’un peu partout,….je voulais comprendre et investiguer de mon côté aussi). 1 an plus tard la recherche me signale qu’ils sont sur une piste mais que ce sera long, et que nous n’auront pas de réponse immédiatement, et peut être pas, ou peut être dans 15 ans…Mais ils y croient, si j’arrive a tomber enceinte et que mes grossesses durent si longtemps, cela doit vouloir dire que nous y arriveront. Je suis restée tenace, et pleine d’espoir, mais les périodes de deuil, et la mémoire de ces grossesses, de l’avant et de l’après, de voir d’autres familles avoir leurs bébé…c’était tellement mais tellement difficile. Incomprise, pleine de doutes, terriblement triste, pleins de questions se bousculaient : du pourquoi a est ce qu’ils ont souffert…et mon conjoint souffrait aussi, je me préocupais beaucoup de son cas, car c’est encore plus abstrait pour eux, qui n’ont meme pas ressenti physiquement la présence de ces bébés. Dans mon cas, les deux fois, j’ai du garder les bébés éteind dans mon ventre, de 1 semaine à 2 semaines, afin de pouvoir accoucher par voie basse. C’était vraiment bizarre, morbide, d’un côté je ne voulais pas les quitter, et d’un autre il fallait qu’on en finisse pour avancer. Je me souviens même que pendant ces périodes j’errais dans la ville, et que les gens me demandaient si c’était une fille ou un garçons, à quand l’accouchement (mes ventres étaient enormes), et je répondait comme si tout allait bien.
    Je retombe enceinte après 1 an et demi (il y a eu 1 ou 2 fausses couches sur le parcours), et a ce moment la j’ai peur, et je reste alerte à tous les signaux au bout de 5 mois de grossesses je décide de m’installer près de mes médecins à Paris (je vivais à l’étranger, mais la peur etait telle que je décidait de rester proche de mon hopital, pour un monitoring plus régulier). Bref, je ressens des signaux différents et malgrès cela, j’ai peur, et je stresse un peu, mais j’essaye aussi de ne pas trop stresser pour ne pas faire subir à ce bébé qui n’a rien demandé, mais la crainte était bien la, et l’espoir aussi. Bref tout se passe bien, et au 5ème mois, les médecins m’annoncent que nous avont eu une chance incroyable et qu’ils ont identifié l’anomalie causant la mort in utéro de mes premiers bébés. Mais on ne peux la tester sur cette grossesse actuelle, trop de risques. Nous attendons le début du 7ème mois et les résultats sont bons. Mon fils est né en Mai, en bonne santé, il était très attendu par beaucoup beaucoup de monde:) 2 ans après (1 fausse couche) – puis une autre grossesse, que nous avons pu tester des le 3ème mois environ (Biopsie du trophoblaste), et ma petite fille est née. Ils ont maintenant presque 6 ans et 4 ans.
    A ce stade, je sais que j’entretient un rapport particulier, chargé d’émotions surtout avec le premier, qui a tout de même subit un niveau de stress assez élevé in utero, et je découvre aujourd’hui l’incroyable sujet des mémoires prénatales. Si je peux partager une chose avec toutes les mamans qui ont traversé et qui traversent actuellement de tels épisodes, c’est l’importance d’être un peu plus accompagné, de voir des psychologues, ou spécialistes dans l’accompagnement en deuil périnatal, afin de bien faire son deuil et de ne pas le porter inconsciement plus longtemps que necessaire. Nos anges ne sont pas venus et passés pour rien, et nous ne les abandonnons pas en faisant notre deuil. C’est difficile, je me rend compte aujourd’hui que je ne l’avais pas fait réellement, et que mes enfants qui sont là avec moi ont besoin que ce soit fait autant que possible. C’est juste mon témoignage à moi, bon courage à toutes et à tous.

    •  

      Bonjour,

      Après une semaine de contraction j’ai accouché à 4 mois d’un petit garçon. Il me semble parfois que ça va et d’autres où je ne peux pas aller de l’avant.

      C’est assez récent ( moins d’un mois) et je cherche des réponses , en sachant que je sais en lisant la plupart des témoignages que personne ne sait vraiment ce qui se passe ou se qui s’est passé.

      Bref les derniers mots de votre message, m’ont touché « Nos anges ne sont pas venus et passés pour rien, et nous ne les abandonnons pas en faisant notre deuil. »

      Merci pour ces derniers mots.

  3.  

    À 14 semaines de grossesse, on m annonce que j ai une pathologie de grossesse les brides amniotiques qui peuvent être à l origine de grand handicap, malformation, …. On me parle alors d un avortement thérapeutique. Nous accusons le coup. Nous faisons un deuil de notre enfant. Notre cas passe par une commission reunant plusieurs spécialistes. D après libération l avortement n est plu envisagé, je me réinvesti dans ma grossesse, le suivi est intense (échographie tous les 15 jours dans une grande ville à 100km de chez moi, plus rdv à l hôpital de ma commune….), à 30 semaines de grossesse, je ne sens plus le bébé bouger depuis le matin à 13h rdv pour l echo. On m annonce que la petite ne vie plus. Je le savais. Ça c était un mardi, on m annonce que je dois accoucher pas avant le lundi. Épreuve très éprouvante, de faut l annoncer aux famille. Semaine très difficile, j accouche par voie naturelle. Super suivi à la maternité. Derrière ça j ai fait avec mon conjoint un suivi psychologique pour arriver à faire le deuil de céleste, nous avons déménagé, fait de beaux voyages…. 4 ans après, je décide avec mon conjoint de faire un enfant, je suis tombée enceinte très rapidement, nous avons eu un suivi assez pousser pendant la grossesse, je suis retournée voir un psy histoire de vivre ma grossesse sans trop de stress. Mon fils a aujourd’hui 18 mois, il profite bien. J ai eu besoin de plusieurs années pour envisager de refaire un enfant. Je ne regrette pas. Il n y a pas un jour ou je ne pense pas à ma fille, même 6 ans après, j allume une bougie a chaque date de mon accouchement. Je peux juste vous dire à chacun qui vie un tel cataclysme dans votre vie, que je vous soutiens, oublier les paroles parfois blessantes de vos proches, qui pensent bien faire. Raccrochez vous ensemble avec votre conjoint, essayer d aller au delà que ce deuil de votre l’enfant, soit plutôt catalyseur d un rapprochement, il ne faut pas que cela vous séparent. Ne chercher pas les causes, les fautes, mais dites vous que c’est la faute à pas de chance, que c est la fatalité… Depuis mars, nous avons fêter nos 10 ans de mariage, cette épreuve nous a renforcé. Il n y a pas de mots pour décrire la perte d un enfant, c est innomable. Je vous souhaite à tous ceux qui vivent ça beaucoup de courages et de garder espoir en la vie.

    •  

      Moi j’ ai perdue ma petite fille il y à maintenant 28ans à la naissance d’une laparochisis elle mesure 44cm et pesé 2kg490 et je confirme que c’ est très difficile on oublié jamais mais ça à renforcé notre couple et elle restera tjrs dans notre coeur

  4.  

    Bonjour,
    J’ai besoin moi aussi de raconter mon histoire, j’ai 26 ans et c’était ma 1ere grossesse.
    Cela fait maintenant presque 3 semaines que mon monde s’est effondré à presque 6 mois de grossesse… vers le 23 juillet, j’ai eu l’impression de moins sentir mon bébé, et puis le lundi 25, j’avais mon RDV pour l’écho du 5ème mois, mon mari et moi-même étions excités à l’idée de connaître le sexe. En arrivant dans le bureau de la gyné, je l’ai informé que j’étais inquiète car je sentais moins le bébé, ce à quoi elle m’a répondu « ça arrive, il ne faut pas s’affoler pour rien ». Elle regarde mon col qui est parfait et bien verrouillé, puis le moment de l’écho, mon stress augmente, elle regarde longuement sans un mot mais je sens… Elle nous regarde et me dit « vos craintes étaient fondées », je lui répond « le bébé est mort? », elle me dit « oui » et le cauchemar a commencé pour nous. Depuis le début de la grossesse tout était parfait, j’étais au repos depuis le début car j’ai une polyarthrite rhumatoide qui me fatigue beaucoup mais mis à part ce problème de santé qui ne semblait inquiéter personne, tout allait bien, jamais eu de saignements, de contractions, rien…
    2 jours après, il a fallu « accoucher », l’équipe médicale a été parfaite avec nous dans cette épreuve, ça a été rapide et pas trop douloureux physiquement. Mon mari m’a bien soutenu même si c’était aussi dur pour lui. Nous avons fait le choix personnel de ne pas connaître le sexe du bébé et de ne pas le voir, nous savons juste qu’il mesurait 30 cm et pesait 450 gr. Ce bébé était prévu pour Novembre, alors bien sûr à presque 6 mois on se projette, on se dit que ça va être chouette qu’il soit avec nous pour Noël, pour moi qui ne travaillait plus pour cette bonne cause, toute ma vie tournait autour de ce bébé. Alors voilà maintenant il faut se relever, se reconstruire et refaire sa liste de projets malgré les questions et la tristesse de cette grossesse inachevée. Quand le moral est bas, on se raisonne en se répétant que s’il s’est arrêté là c’est qu’il y avait un problème et que c’est mieux pour tout le monde. Alors pour aller de l’avant je cherche du travail, et on espère qu’une nouvelle grossesse débutera dès que possible… Nos familles et nos amis sont très présents pour nous et nous savons que chacun réagit différemment mais nous ce qui nous aide c’est que notre entourage soit positif et joyeux et d’en parler quand nous en sentons le besoin. J’ai lu beaucoup de témoignage sur internet de personnes qui ont vécu la même chose et qui ont eu par la suite des enfants en pleine forme alors j’ai confiance, la roue va tourner. Je sais que lors de la prochaine grossesse, je serais anxieuse jusqu’au bout mais elle sera nettement plus surveillée. Bon courage à tous et à toutes dans ces durs moments de la vie.

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      Ton message me touche, je m’y reconnais… je ressens la même chose que toi.
      J’ai 27 ans. J’étais enceinte de mon 1er bébé, toute la grossesse s’est déroulée parfaitement… et le 11 septembre, à 36 semaines, j’ai commencé à angoisser car depuis plusieurs jours je ne sentais plus de coups de pieds, mais des déplacements du bébé.
      J’ai posé la question à plusieurs personnes, et tout le monde m’a à chaque fois rassurée en me disant que le bébé avait grandi et que de ce fait il avait moins de place pour bouger.
      J’ai remarqué, quand je me couchais sur le dos, que mon bébé se déplaçait.. sa tête apparaissait dans mon bas ventre.
      Aujourd’hui je me questionne encore pour savoir si à ce moment, il était déjà mort ou pas…
      Bref, le 11 sept. j’ai appelé la maternité et j’ai expliqué en 2 mots ce que je ressentais, la sage-femme m’a immédiatement répondu de venir à la maternité.
      Arrivée là-bas, ils m’ont fait un monitoring, on entendait pas le coeur du bébé. Puis, une écho sur un appareil un peu vieux, et ensuite on m’a changé de chambre pour me faire une 2e écho.. sans rien me dire.
      je pleurais déjà, j’angoissais et j’ai du moi même prononcer les pires mots de ma vie: « il est mort? » Et la docteur m a répondu « je suis désolée »… si j’avais pu mourir à ce moment là, je serais morte.
      J’ai accouché par voie naturelle dans la nuit du 13 septembre, d’un magnifique garçon, Anthony, 2770g pour 49cm. Un ange..
      Nous avons souhaité faire une autopsie, pour comprendre pourquoi.. les résultats ne sont pas encore arrivés.
      La naissance de notre bébé était prévue pour le 10 octobre, soit la veille de mon anniversaire… je remerciais l ciel de me faire ce cadeau… Aujourd’hui c’est un cauchemard de penser que toute ma vie, je penserais à cette date avec tellement de tristesse.
      J’ai aussi imaginé passer les fêtes de fin d’années avec notre petit bébé et nos familles…
      Aujourd’hui, ça ne fait pas encore 3 semaines… mais on se bat pour aller de l’avant, pour ne pas sombrer dans la tristesse.
      On a enterré notre bébé le 20 septembre.
      J’espère que le temps nous aidera..

    •  

      Bonjour ,
      Je m’appelle aurore jai 26 ans Je viens de perdre mon bebe il y a 1 semaine aujourd’hui A 23sa… le cœur s’est arrêter 2 jours apres lecho du 2 eme trimestre … alors que tout ce passer pour le mieux jai aussi une maladie auto immune une polymyosite nécrosante auto immune ( attaque des muscles par les anticorps ) jespere qu’ils vont trouver une raison … as tu eu une raison toi pour le décès de tes bébés ?

  5.  

    Bonjour. Même ce mot me met en colère. Comment les jours peuvent ils encore être bon??

    Le 24/12, mon mari m annonce qu il veut divorcer. Le 30/12 on me détecte un hydramnios… Le 28/01 je me présente à la maternité car douleurs… :contractions. On me transfère alors dans un hôpital spécialisé car un accouchement prématuré est menaçant. Je me retrouve alors aux soins intensifs des futures mamans. Après des echos, on décide de me ponctionner 1 litre de liquide amniotique. Quelle douleur mais je sais que c est pour la bonne cause. J ai mal je crie car évidemment j ai des contractions pendant l intervention. Tout part en analyse. Une généticienne passe, on fait le point sur ma famille et celle de « mon mari ». Le pédiatre passe et m’explique les dangers et risques d un accouchement a 28 semaines. 7 jours après la ponction tjrs hospitalisée on m annonce qu un enterovirus a été détecté. Les médecins sont perdus. D habitude on détecte des malformations et la … Rien. Je retourne chez moi le lendemain.une première irm est prevu deux semaines apres. Écho et irm ok. Je reprends espoir. Pour s assurer que tt va bien on recommence une irm tt écho ce lundi 29/2. Mardi 9h du matin, le médecin me contacte: il y a un problème je dois le voir d urgence à 13h15. J insiste au téléphone je veux savoir: problème au cerveau. 13h15: le cerveau a une partie lisse ce qui n est pas normal. Ils m annoncent qu elle souffrira de retard Sévère peut-être aveugle et sourde et problème moteur. Mon monde s arrête. Je pleure. J ai envie de mourir. Mon père ma belle mère et mon amie sont avec moi. Je dis que je veux mourir. Je pleure toujours. Le médecin explique qu il va falloir prendre une decision: continuer ou pas. J y avais reflechi… Je ne peux pas la faire souffrir. J acquiesce a sa question d un mouvement de tête car les mots ne sortent pas. J ai envie de partir avec elle. On me force à voir une psy je la hais. Jeudi 3/3… Je dois me rendre à l’hôpital pour signer le document de demande. On me demande si j ai des questions ou des choses à dire. Oui j en ai je ne veux pas d autopsie ni de stagiaire ni la maternité ni de psy. Ok il me dit sauf pour l autopsie et la psy. Je suis révoltée je dis que c est degueulasse que c est ma fille! Il me dit qu il va voir avec ses collègues car ils peuvent me refuser l img. Je suis en colère. J échappe à la psy. Je rentre chez moi. Enfin chez mon père car je ne vis plus avec mon « mari ». Je pleure tellement. Je ne mange plus depuis trois jours j ai perdu 3kg je ne me reconnais pas dans la glace tellement mes yeux sont rouges gonfles je suis pale je ne sais plus sourire. Je suis morte. Mon père organise tout l enterrement. Lundi je rentre a l hôpital pour qu on arrête son petit cœur mardi ils déclencheront l accouchement. Jeudi ce sera l enterrement. Mon père me donne les infos de l enterrement au compte goutte pour ne pas m accabler mais je pleure a chaque fois. J imagine ma petite Mila dans une boîte blanche de 60 cm. J ai prevu de lui mettre un pyjama avec des étoiles et une couverture du même motif. Je lui dis toujours qu elle est mon etoile. Je lui mettrai son doudou avec lequel je dors depuis 6 semaines. Je vais lui écrire quelques mots.

    Aujourd’hui j ai vu la sage femme pour qu elle m explique le deroulement. J ai pleure les mots ne sortaient que difficilement. Je vais lui faire des empreintes. C est trop dur.

    J ai signale au père ce qu il se passait je n ai eu ni mot ni larme de sa part. Elle n est rien pour lui. Au moins elle portera mon nom. Je l aime tellement ma petite fille elle est si belle toute joufflue elle me manque déjà je l aime a un point je voudrais partir avec elle je voudrais lui donner ma vie. Ma petite etoile ma petite Mila. A 33 semaines elle sera partie a tout jamais et je la pleurerai chaque jour je ne pense pas surmonter. J ai déjà perdu n bébé a 6 semaines et je ne me suis pas remise. Comment la perdre elle ?pourquoi !!!! C est injuste cela faisait 3 ans et demi que je l attendais…

  6.  

    Hier j’ai appris que le coeur de mon bébé c était arrêté à seulement 18 semaine de grossesse. Demain j’ai rendez vous pour accoucher je ne parler à personne de vive voix . Je pleur mon coeur est brisé et j’en souffre énormément. On dit de tenir le coup que sava aller mais ils sont pas à notre place brf.
    Courage à tous ceux qui sont dans la même situation que moi .

    •  

      Salut,

      J’ai aussi perdu mon bébé comme toi à 23 semaines. J’ai accouchée le 13 février. C’est encore très dur. On attend pour le moment les résultats de l’autopsie. J’aimerai bien pouvoir parler à quelqu’un qui à vécu la même chose. J’habite à Paris et toi?
      Bon courage.

  7.  

    Nous venons d apprendre que le coeur de notre bébé in utero s est arrêté à 18 sa. Je dois accoucher par voie basse dans 2 jours.
    Les larmes ne s arrêtent plus de couler, la douleur moral est indéfinissable… comment surmonter cette épreuve??

    •  

      Bonjour,
      je m’ appel GAEL(garcon)
      Je ne pourrais t’aider plus que moi meme. Il m’est arriver la meme chose tres récemment (a peine 2 mois) Au 7ieme mois nous avons perdu notre petite fille. Elle avait un laparoschisis detecté au 3ieme mois. Néanmoins cela ne l’affectait pas et elle avait toutes ses courbes dans la moyenne et un peu plus. Aucune autre anomalie , rien.
      Nous nous sommes préparé ensuite a un long moment d’hospitalisation et ensuite il n y aurai aucune séquelles.
      Je pars du sud de la France,la maison ou j’ai nettoyer preparer, et toutes les affaires(vetement, chambre, jouet…) et 2 jours après arrivé dans le nord chez moi un coup de telephone.La nouvelle qui tombe.L’attente a l’hôpital ,le fait quelle  » accouche de notre petite fille ( comment peut on dire ca??!!) ensuite obseque, cremation, etc..
      L’avoir senti vivre, bouger, et tout s’arête
      Cela a eu une incidence dans notre couple, chez moi tout mes cartons de preparé a rejoindre mon amie dans le sud dans la maison ou tout etait prevu,ou on a imaginé grandir notre petite fille.Nous n avons pas le meme deuil,elle tres solitaire, moi en demande de tendresse.
      Je sort du deuil d emon pere il y a deux, et elle celui de son pere dont elle ne c’est pas encore remise apres12ans.
      Je comprend maintenant cette phrase »tu n’as pas d’enfant, tu ne peux pas comprendre » c’etait mon premier enfant…
      Je n’en parle a personne: ma mere ,ma cousine,un medecin amie.Une autre amie mais ce que je lui ai dit l’a depasser…
      Les gens vois que j’ai changer mais il ne savent rien,je ne disais pas que j’allais avoir un enfant mon amie est du sud et je suis un garcon tres discret.
      2mois apres he bien rien ne change…
      La vie s’arette…
      Rien ne sera pareil
      Tu as la chance d’avoir ton mari avec avec toi, c’est une chose que j’aurais voulu.
      gael

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      Bonjour, je suis en ce moment dans le même cas que toi. Dure de comprendre quoi que ce soit. Suite à un rendez-vous de contrôle, comme tous les mois, tout ce qu’il y a de plus normal, le gynécologue me dit que le coeur de mon bébé s’est arrêté. 16 semaines de grossesses. Je dois y retourner demain pour accoucher dans 2 jours. Pourquoi est-ce qu’il nous laisse seule, désemparée, avec ce petit bébé dans le ventre. Le pire est de savoir qu’il est là sans être là. J’en pleure énormément et je ne sais pas quoi faire…

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      Salut,
      Je suis dans la même situation, il y a 3jours lors de l’échographie du 2e trimestre le gynécologue commence par demander si javais senti bébé bougé, puis nous dit que son coeur ne bat plus… et avait une taille d’un bébé de 18SA alors que j’en était à 23SA…
      Alors la tout s’enchaîne pas vraiment de tout comprendre, ni la force de tout écouter… aux urgences ils me font un tas d’examens, me parle de toutes les démarches et je me retrouve perdue… je ne sais plus quoi penser, quoi faire et que dire, je ne pensais qu’à mon fils. Heureusement que mon conjoint était la pour tout écouter, pour me réconforter, et m’aider.
      Hier accouchement programmé, a la base je ne devait pas pousser car pb de santé donc je savais que ca allé être douloureux mais qu’il serait plus facile pour moi. Et au final je me suis retrouvé à pousser a lui parler et lui demander qu’il m’aide à le faire sortir… et la mon monde s’effondre, notre fils est né et un petit.corps sans vie…
      Nous n’avons pas le.voir, ni obsèques, ni photos… les sages femmes nous ont remis une boîtes avec deux bracelets et les empreintes de ses petits pieds.
      Maintenant je me demande ce que j’ai pu faire, ce qu’il s’est passé… en attendant tous ces résultats sont longs a attendre et difficile de voir l’avenir sans notre Baptiste.
      Mais le seul moyen qui nous aide pour le moment c’est de parler à nos proches mais aussi de parler avec mon conjoint…

  8.  

    Bonjour,voilà 2 semaines que j’ai fait une itg de ma grossesse de 3 mois. Mon bébé avait une grosse vessie d’après un gynécologue sa serait une malformation de l’uretere. Bref tout cela pour dire qu’à chaque stade de la grossesse c dur car c toujours des enfants voulu. Javai pas le choix de faire itg car bébé allait mourrir in utero. J’ai pas demandé de péridurale g voulu vivre l’accouchement comme si je le fesait pour mon bébé mai vivant. La aujourd’hui je me dis être mauvaise nul. Je fais ma forte auprès des gens qui m’entoure mais j’y pense chaque jours, mes nausées me manque.

  9.  

    Bonjour,

    J’ai moi même perdu mon premier bébé au 8eme mois de grossesse, le 8 avril 2015… Son petit coeur c’est arrêté de battre in utero et nous n’avons pas vraiment eu d’explications … L’autopsie n’a rien révélé, une grande puce qui grandissait bien!!

    Nous voilà au mois de novembre et la douleur est toujours présente … Bien que nous avançons. Fin juin je suis retombé enceinte, ce petit bébé qui grandit en moi fait notre Grand Bonheur mais quel ambivalence des sentiments… Le deuil dure toute une vie je pense.

    Ce qui est dure c’est les gens qui vous jugent, vous disent que ce n’etait pas un bébé, qui se permettent de dire que c’est moins grave de perdre « un fœtus » in utero que plus tard dans la vie de l’enfant… Enfin bon! Des remarques dévastatrices. Un conseil pour l’entourage, n’essayez pas de devancer les sentiments du couple en deuil-il vaut mieux dire que vous êtes démunis et présent, simplement à l’écoute. Des messages de « pensées », des appels de soutiens même plusieurs mois après. Des petits gestes (une carte, un cierge allumé pour notre ange, un petit présent, des aides à la maison qd le moral n’est pas la pour assurer « l’instance »… Etc)

    De plus, il n’y a pas de hiérarchie dans la douleur, nous prenons à cœur notre rôle de maman, de parents-on se projette-on envisage un avenir…. On fait des rêves. Tout s’écroule lors d’une telle annonce et il faut apprendre à se reconstruire… Que ce soit à 20 semaines ou 40 semaines.

    Pour ma part j’ai rapidement mis de côté la culpabilité et la colère. Beaucoup de tristesse et de mélancolie ont pris le pas. Et maintenant le manque… Un manque énorme.

    Ce qui nous aide avec mon mari c’est notre Amour, nous parlons BCp, nous vivons chaque moment comme il se présente. On ne s’empêche pas d’être dans « la joie », on ne s’empêche pas de pleurer, on vie simplement nos sentiments.

    Nous faisons « vivre » notre fille au travers des seuls souvenirs que nous avons, les qq photos, les souvenirs de grossesse, les petits cadeaux que nous avions eu… Faire des gestes – comme un tatoo- une journée en son honneur et sa mémoire avec nos proches, etc….
    L’entourage s’il peut des fois faire des signes et dire qu’il « n’oublie pas » est aussi un réel réconfort. C’est faire exister ce petit ange dans la famille, lui laisser sa place.

    Je souhaite énormément de courage aux mamans, aux papas mais aussi aux grands parents qui eux aussi ont une double douleur; celle d’avoir perdu leur petit enfant mais aussi voir leurs propres enfants souffrir.

    Je t’aime, des bisous volants mon Ange ~~ Agathe ~~ et aux petits copains du ciel!

  10.  

    Bonjour,
    J’ai accouchée de ma petite poupée morte in utero a 7mois et demie de grossesse le 15 mai 2015 à 14h36. Le jour le plus beau et douloureux de ma vie. Il s’agissait de ma première grossesse. On nous avait annoncé a 6 mois de grossesse apres 3 semaines d’examens, de stress et d’angoisses que notre petite princesse avait un syndrome polymalformatif ( malformation anorectale complexe, atrésie de l’oesophage, agénésie partielle du sacrum…) bref le drame!!! Les médecins nous ont dis que nous pouvions interrompre la grossesse au vu la malformation complexe mais que son pronostic vitale n’était pas engagé sachant qu’aucun organe vitale n’était touche. Apres mûres reflexions avec mon mari nous avons décidé de la garder et j’ai commence un travail de recherches minutieu pour accueillir notre fille dans les meilleures conditions puisqu’elle devait être hospitalisée et opérée a sa naissance. Cette période fut très douloureuse et angoissante puisque j’avais peur de ce qui allait se passer par la suite mais je ne voulais pas je ne pouvais pas imaginer la perdre… Alors j’ai imaginé un avenir avec ma fille plein d’espoir…Puis est arrivé le 11 mai 2015, j’avais rdv avec le gynécologue pour une écho et la elle me dit vous l’avez senti bouger votre petite fille? Je lui répond que oui et elle finit par nous dire a mon mari et moi son cœur ne bat plus elle est décédée votre fille… J’ai cru mourir tellement j’avais mal tellement c’était dur une partie de moi est morte ce jour la… Je la voulais tellement son père et moi l’attendions tellement je n’avais jamais été aussi heureuse de toute ma vie que quand j’étais enceinte et d’un coup tout c’est effondré!!!! Aujourd’hui cela fait bientôt 5 mois mais je souffre chaque seconde de son absence je fais des crises d’angoisses, je n’ai plus goût a rien, je m’imagine des maladies sans cesse, je pleure…je suis passée par toutes les émotions la colère la culpabilité la tristesse la jalousie l’échec… Je vais bien mieux tout de même Puisque au début je n’avais plus goût a la vie je ne dormais plus…mais depuis que je vois un psychiatre et que je prend des antidépresseurs je vais mieux du moin les crises d’angoisses ont diminuées. Je pense tous les jours a ma fille et jamais je ne l’oublierai mis j’essaie d’avancer pour mon mari… Je suis obsédée par l’idée d’avoir un autre enfant mais en même temps j’ai peur que le schéma se répète… Ma foi en Dieu est ce qui m’aide a tenir ainsi que l’amour de mon mari…
    Je souhaite a toutes les mamans qui ont connu ce drame de connaître à nouveau le bonheur et de reprendre goût a la vie!!! Courage a vous toutes!!!

    •  

      Bon courage à vous…

      J’ai également perdu mon premier enfant- mon petit ange cette année, le 8 avril à 34 semaines.

      Comme vous, c’est le plus beau jour de ma Vie… La rencontre avec mon magnifique bébé mais aussi le jour le plus triste.

      Pour ma part je garde un « bon souvenir » de mon accouchement, bien que cela puisse choquer plusieurs personnes…

      C’est le jour ou j’ai rencontré mon bébé tant attendu.

      Je suis actuellement enceinte et je ne vais pas vous dire que c’est simple – cette grossesse n’est pas la plus épanouissante mais avec un bon suivi c’est possible d’avancer.

      Je suis heureuse de pouvoir imaginer des jours meilleurs … Même si l’on oublie pas. On oubliera jamais.

      Bien sincèrement.

  11.  

    Bonjour,

    Nous venons de perdre notre petite fille de 5 mois de grossesse…. Il est dur de laisser partir son enfant quelque soit son âge ou qu’il soit encore dans le ventre de sa maman… Soit disant un lieu sûr pour un bébé mais en fait il est déjà confronté à un combat…. Nous sommes tous Parents, meme d un bébé prénatal et le deuil est aussi immense et douloureux que le décès d un enfant hors du ventre de sa maman. Quand nous avons su que notre fille n aurait aucune chance de vivre le monde s est écroulé autour de nous…. Tous les projets qu on s était fait pour notre fille Emma se sont envolés disparu…. Le plus dur c est d accepter la situation et surtout ne pass culpabiliser sur ça…. Continuer a vivre et à se battre… Je n ai plus eu de repère tout s est effondré je ne voulais plus croire à rien j étais en colère contre tout… Surtout quand c est un premier, c est l excitation De l inconnu et surtout on devient parents et ca c est magique ca donne un sens à notre vie à notre amour à notre union…. Alors c est vrai c est douloureux mais il faut se battre et j espère qu un jour le deuil prénatal soit reconnu par la loi car dans notre cœur il est la il est présent et il le restera….
    Virginie

    •  

      Bonjour virginie nous venons de vivre la même injustice que vous .. notre petit prince Raphaël a 5 mois de grossesse sont petit coeur c’est arrêté de battre .. pourquoi nous , pourquoi avoir été si lointaine sans avoir le droit de partir a 3 de la maternités ..
      Mon petit ventre me manques ..
      Bon courage a vous

  12.  

    bonjour j’ai accoucher ma fille mort nées le 10 mars 2015 sa etait une epreuvre douleureuse pour moi et je n arrive pas a faire le deuil

    •  

      Bonjour Magali je viens un peu tard pour répondre tout d abord mes condoléances c est horrible j imagine ta peine j ai du accoucher le 10 juillet de ma fille morte in utero je ne sais pas encore de quoi j au accoucher à 22 sa elle serait décédé à 20 sa je suis anéantie j ai 3 enfants mais j ai l impression que la douleur et le chagrin font que je n arrive plus a m occuper d eux énervée agressive je me demande si tous les sentiments ne sont pas mort avec ma fille j ai déjà perdu mon fils y a 1 an j ai du faire une img maladie cardiaque complexe j aimerais trouvé de l aide discuter voir si c est grave ce que je ressens envers mes enfants courage Magali

      •  

        Bonjour comme vous mon bébé es reste décédé ds mon ventre plusieurs jours avant que a l’échographie des 5 mois nous dise que sont coeur ne battait plus .. il et dur d’accepter que nous avons pas senti . Il est dur de ce regarder et de voir que ce ventre et maintenant vide
        Quelle culpabilité pk g pas senti pk g pas pu le garder en bonne santé ..
        Gardons le courage pour nos petits Anges bon courage à vous , il faut accepter pour ce reconstruire a leur créer un joli souvenir dans cette vie ..

  13.  

    Le 05 août 2014 en me réveillant mon petit bébé ne pourrait plus après avoir essayer de trouver son petit cœur battre avec ma sage femme je suis parti faire une écho en urgence . Le verdict est tombé son cœur s était arrête. Mon terme étant prévu 10 jours plus tard on se dit que malheureusement ce n est pas possible .
    Après un déclenchement 2 jours après mon petit prince étoile TONINO est arrive! Nous avons profiter de chaque moment ou l’on pouvait le voir ! Mais la séparation est beaucoup trop forte et beaucoup trop dur. Il m est impossible de voir et regarder des bébés . Un manque indéfinissable s est installer ! Nous avons déjà 2 garçons qui nous aide .
    Mais avec mon mari on parle pas bcp je me referme sur moi . Plus envie de rien , je voudrais pleurer et rester la tte mes journées aux cimetières ! Je me force pour mes 2 grands …. Je ne sais pas si je dois aller voir quelqu’un pour me faire suivre ou pas ! J’ai tellement de question et un besoin de m’occuper de ce petit être qu on attendais depuis si longtemps !
    Aurais je la force d avoir un autre enfant ? Je n’en suis pas sur! Je ne sais rien plus rien de mes envies !
    Peur de tout ? Peur de trop s éloigner avec mon mari ?
    Au lieu que ce soit un moment de joie sa c est transformer en une horreur !
    Et vous qu’avez vous fait ?
    Avez vous réussi a atténuée cette peine et cette douleur ?

    •  

      bonjour Lydie,
      Le 24 août 2014 , ma belle fille et mon fils ont eux aussi accueilli leur petite princesse des anges Léana. Tout comme vous il y a eu monitoring, écho, verdict, déclenchement 24 heures après. Nous l’avons gardée 1 semaine car avant l’enterrement y a eu autopsie. Ma belle-fille ne peut elle non plus voir un bébé et ils ont un chagrin énorme. Ils ont accepté et même demandé à voir un psy. Bien que nous soyons très proche d’eux nous ne pouvons trouver les mots exacts que peut connaitre un psy. Vous devriez essayer, seule et avec votre mari. Dans ces cas là il faut parler. Appuyez vous aussi sur votre famille qui doit être prête à vous écouter et vous soutenir. Et vos petits comment ont-ils réagi? Il faut leur expliquer avec les mots de leur âge. Ils vous voient malheureux tous les 2 il faut qu’ils sachent qu’ils n’y sont pour rien mais surtout qu’ils comptent beaucoup pour vous.C’est dur je sais, je vois mes enfants tous les jours et en fait ce qui pour moi, la mamie, est très dur c’est bien entendu de ne pas voir ma petite Léana mais aussi de ne pas pouvoir consoler mes enfants que j’aime. je vous embrasse très affectueusement car je perçois de très près votre douleur. Vous pouvez, si vous le désirez m’écrire je vous répondrai.

  14.  

    C’est malheureusement arrivé à une amie d’enfance qui a perdu sa fille il y a un an. Rien ne pourra faire qu’ils vont l’oublier : elle restera a jamais dans leur coeur. Au début ce fut très difficle… Le temps a un petit peu apaiser leurs souffrances mais ils y pensent constamment. La douleur ne se calme pas. Ils en ont parlé autour de soi, principalement à moi et à leur famille. N’ayant pas de photos de bonne qualité de Théo, ils ont fait appel à un professionnel pour qu’il fasse de son mieux pour faire une peinture à partir d’une photo. Aujourd’hui, le portrait du petit est accroché dans le salon.
    Pour ceux que ca pourrait aider, je ne peux que vous recommander de passer par cet artiste, qui a su nous écouter et réaliser ce que l’on désirait : http://www.portraitpeinture.fr/

  15.  

    Bonjour à tous
    J’ai perdu mon bébé à 7 mois de grossesse. 1% de risque que ça arrive.
    On s’est rendu compte que son petit cœur avait cessé de battre lors d’une banale consultation avec ma sage femme. Mon conjoint n’étais pas avec moi, il n’assistait qu’aux écho trimestrielles, qui étaient faites par monccousin qui est lui même femme.
    Quand on me l’a annoncé je m’attendais à ce qu’on me dise que c’était une erreur, je n’y comprenais rien.et puis j’ai commencé à repensé à tout ce que j’avais fait les jours precedents.je le sentais moins bouger depuis quelque mais je suis de nature anxieuse alors j’ai pris sur moi pour ne pas passer pour une folle. Et puis j’arrivais en fin de grossesse, je me disais qu’il avait moins de place pour bouger. je pensais que mon bébé bougeait quand même puisque mon ventre epousait ses formes, ses petites fesses d’un côté et sa tête de l’autre. Ce qui me paraissait étrange c’est que 15 jours avant loes de l’écho il se presentait tête en bas.mais il y avait du mouvement alors pas de quoi embêter le monde aux urgences.
    Je suis ambulanciere, je sais ce qu’on pense des mamans trop angoissees.
    Je n’ai su qu’ après que les mouvements de mon ventre étaient des contractions.mais mon petit était déjà mort.je ne l’ai même pas senti s’éteindre en moi.
    Et quand les médecins me disent que je n’y suis pour rien qu’ est ce qu’ils en savent? Ils ne savent même pas ce qu’il s’est passé.
    Quand nous étions à l’hôpital je ne comprenais pas ce sue nous faisions là. Ils ont attendu 2 jours avant de le sortir de mon ventre. Ils voulaient me faire accoucher pas vooe basse, moins traumatisant d’apres eux.je ne vois pas en quoi le fait d’avoir des conrtractions pouvaient m’aider à faire mon deuil.
    C’est mon anniversaire dans 15 jours, il devait naître 2 jours après.
    J’ai tellement mal
    J’essaie de me dire qu’il faut que j’aille de l’avant, que j’ai la chance d’avoir un homme qui m’aime et me soutien et que nos famille sont encore en vie et présentes mais j’ai tellement mal d’avoir perdu notre fils.
    Nous l’avons appelé Eliott. On a pu le bénir et nous avons choisi de l’incinerer.il repose au cimetière qui se trouve juste derrière notre nouvelle maison. Je peux le voir depuis la chambre que nous preparions pour lui.
    Nous avons demandé une autopsie. Les résultats sont longs à arriver mais tous les soignants, qui ont tous été très gentils et très attentifs pendant notre séjour nous ont dit qu’il ne fallait pas que nous attendions trop de réponses, 9 fois sur 10 il n’y en a pas.
    Ma meilleure amie a accouché la semaine qui a suivi, la femme de mon patron est enceinte ainsi que celle de mon cousin et celles de collegues de mon conjoint. J’ai l’impression d’être la seule à qui cela pouvait arriver.
    La vie de tout le monde continue, il n’y a que la mienne qui s’est arrêtée

    •  

      Sandrine,
      Ton histoire me touche terriblement.
      Le 12 mars dernier mon échographie nous a annoncé que le cœur de notre petit bout
      S’était arrêté de battre.
      J’ai accouché naturellement le 14 mars 2015 d’un petit Eliot à 32 semaines…
      Et depuis je n’ai plus goût a rien.
      J’ai un mari formidable, une famille merveilleuse mais rien n’y fait c’est trop dur.
      J’ai vu que ton dernier post datait de plus d’un an.
      Est ce que la douleur s’est atténuée ?
      Morgane

    •  

      Bonjour
      Je me lance car ton message me touche et que je mi retrouve un peu…je viens de faire un accouchement prématuré a 5 mois et demi de grossesse ya 6 jours. ..tout aller bien mais un apres midi j ai fissuré la poche dès eaux pas en grande quantité mais je me suis rendu aux urgence de la mater et la on me dit que mon col est ouvert enfin effacé ….donc c’est chaud pour mon bébé et moi….je suis restée hospitalisée et allitée pendants 10j ..un jour passé été un jour gagné. .mais mon cas ête instable car si je contractée une infection sa serait fatale pour mon bb car gt a 23 semaine mais je devais attendre 4jour qu on puisse me faire des injection de corticoide pour le développement des ses poumon. ..mais avt ses 4 jours j ai eu une infection et la mon bébé que je sentais bouger ct mis dans une position pres a sortir ct la fin j ai souffert jusqu’à l accouché par voie basse pour pas lui donner la vie elle est décédée quelques minutes après ds mes bras. …je me sens vide envie de rien je suis aneanti pourquoi moi..j ai peur de sortir dehors affronter les autres avc leur bébé. ..j attend des explications pour savoir pourquoi mon col c’est ouvert….mais j essaue de faire face devant ma familles et mon conjoint mais en vrai j ai mal je regarde ses photo d elle …elle était tellement belle …voila

    •  

      Bonjour Sandrine, ton message date d’il y a un moment mais j aurais aimé discuter avec toi. Je viens de vivre à peu près la même histoire que toi il y a quinze jours. J’ai perdu mon petit à 7 mois de grossesse. Comme toi, je ne voulais pas m’alerter trop vite par le fait que mon bébé ne bougeait plus. Je n’ai pas reconnu les signes des contractions, j’ai cru que c était mon bébé qui bougeait. Après plusieurs jours, je me suis décidée à aller faire un écho et le verdict est tombé: il était mort depuis plusieurs jours. J’ai dû accoucher le lendemain… Le placenta a révélé une hémorragie de beckinser, causée par un vaisseau rompu. J’en veux tellement aux médecins de ne pas m avoir plus suivie (ils savaient que j’avais une insertion vélamenteuse (séparation des vaisseaux sanguins avant le placenta).
      J’aimerais savoir comment tu vas ojd. Est-ce que tu as retenté une autre grossesse? Si oui est-ce que tu as été mieux suivie?
      Delphine.

  16.  

    J’ai accouché de mon enfant sans vie qui avait 20 semaines de vie en moi… Vous pensez vraiment qu’on a le droit de juger à partir du moment où il s’agit vraiment d’un deuil périnatal? Quand on est attaché à un être, le nombre de jour qu’on a passé avec cette personne compte selon vous ?

    •  

      j’ai perdu mon bébé a 21 semaine de grossesse c très dur et ce n’ai pas un foetus mais un bébé et c un deuil aussi a porté

      •  

        Je viens de perdre mon bébé à 18 semaines et même si elle n’a pas l' »âge » pour être reconnue par la commune et porter le nom de son papa c’était, c’est déjà notre petite fille! Je ne sais pas comment je vais trouver la force de surmonter cela. nous avons déjà une petite fille de deux ans et je puise en moi toute la force que je peux pour continuer à vivre et à sourire avec elle mais dès qu’elle n’est pas là ou qu ‘elle s’endort le soir. J’ai l’impression de m’éteindre et que je n’arriverai jamais à surmonter ma douleur, ce manque énorme qui s’est installé. Tout nos projets, tout nos désirs s’évanouissent c’est atroce.

        •  

          bonjour stephanie,
          votre message m a bouleversé et beaucoup peiné car je vie en ce moment exactement la meme situation que vous;devant les gens je fais semblant que tout va bien mais je suis si triste!heureusement que j ai mon petit garçon de 4ans qui est mon rayon de soleil,quand je suis avec lui je ne lui montre rien de ma souffrance et il m aide a avancer avec sa joie de vivre mais dès que tout le monde dort le soir je peux me retrouver avec mes pensees et angoisse et c est terrible;cela ne fait que 10 jours,pour les gens il faut avancer maintenent que tout est fini mais il faut le vivre pour pouvoir comprendre et les mois du bebe n ont rien a voir avec l intensité de la peine comme certains (idiots)ont pu me dire!j espere que la peine diminue avec le temps,que mon bebe n a pas souffert et qu il est bien la où il est;on pense tellement pas a ça quand on a passé les 3mois…c est un cauchemard qui est bien reel malheureusement;je vous souhaite tout le meilleur possible et beaucoup de courage et d amour autour de vous pour la suite et suis là si vous voulait converser

        •  

          Je peux vous comprendre je viens de perde ma fille à 18 semaines de grossesse a causse d une infection et d une poche de cailliou et croyez moi je suis anéantie et pas beaucoup de gens comprennent notre douleur

  17.  

    Voici trois mois et demi que mon petit ange est parti, juste 3/4 d’heure après sa venue au monde, je l’ai acceuilli moi-même au creux de mes mains et aujourd’hui je pleure encore son départ et il m’arrive d’éclater en sanglot en pleine rue. La solitude est si grande, même ma femme n’en parle jamais, elle n’est encore jamais allé au cimetière et on ne fait que bouder et ne jamais parler. Notre petite fille de cinq ans se renferme de plus en plus et subit notre humeur en silence. que faire? Plus personne, ni ami, ni famille. Le monde est gris et plus rien ne va. J’aime seulement rester seul, des jours et des jours. J’envoie souvent ma femme et notre petite fille chez ses tantes et moi je reste seul à la maison.
    Merci pour cet article très interessant qui m’éclaire un peu. Merci

    •  

      Bonjour,
      J’ai perdu ma petite Thali à la naissance, il y a 3 ans aujourd’hui. Je connais la souffrance dont vous parlez et les jours d’anniversaire sont encore plus pénibles. Nous nous sommes fait suivre par un psychologue jusqu’à la naissance de notre 2ème petite fille, qui va très bien aujourd’hui et qui nous aide à nous en sortir.
      vous faites vous suivre ? c’est important, c’est vraiment une démarche à faire pour vous, votre femme et votre fille de 5 ans.
      Courage.

  18.  

    Bonjou,je ne sais pas si je peux vous aider,mais je vis hélas la même histoire que vous,je ne suis que la grand mère,mais la douleur que je ressens pour mon petit fils Nathan est énorme,le 01/02/2013 ma fille a perdu son petit ange a 40 sa,a l’hopital port royal,tout était parfait mais on a refusé de le prendre faute de place! nathan n’a pu résister a force d’attendre suite à leur incompétence,si vous avez envie de nous rejoindre sur: nos petit anges au paradis,nous essayons de nous battre pour leur reconnaissance,une journée le 4 mai 2013, est organisée pour eux,avec une fleur,pour montrer le nombre de petits anges partis,nous nous battons pour qu’ils aient un nom,une reconnaissance,si vous en avez envie ,rejoignez nous,avec tout mon cœur,Christine,grand mère de notre petit ange Nathan.

    •  

      te suis completement desempare car lucas c est son prenom je ne l ai pas vue mes enfants habitent le sud de la france et bien ce petit ange est venu a 6mois de grossesse par cesarienne cinq jours plus tard la medecine a demande aux enfants apres maintes examens que fesont ns les enfants on pris la decision de debrancher depuis c est trop dur surtout que ce petit homme va etre enterre dans quelques jour je n ai pas vue ma fille depuis une semaine jour tragique de cette cesarienne kom vaije reagir j ai beau me dir il faudra que tu sois forte je doute si vs avez des conseils a me donner je vs en serai redevable

  19.  

    J’ai vécu une de ces situations. J’ai perdu mon bébé au 8ème mois de grossesse, sans avoir de réponse concernant la cause du décès.On ne comprend pas pourquoi ça nous arrive à « nous ». Qu’avons fait de mal poursubir cette souffrance……..Pas de réponse !
    J’ai eu énormément de mal à accepter car pour moi, je ne donnais pas la vie mais la mort. Malgré le fait d’avoir vu et porté mon bébé dans les bras et, surtout d’en avoir beaucoup parlé, je me demande, plus que souvent, comment ma fille Justine serait aujourd’hui à l’âge de 6 ans.

  20.  

    Bravo pour cet article très clair et explicite face à une telle épreuve que le deuil périnatal. Confrontée à ce drame (2 fois de suite) mon fils et ma belle fille sont complètement « asséchés »…… Leur colère s’est reportée sur moi (mère et belle-mère) et je suis rejetée violemment comme la responsable de leurs malheurs, ils refusent tout contact de ma part. J’avoue que lire le processus du deuil me donne à nouveau l’espoir de les voir revenir vers moi. Merci encore et si vous avez des compléments d’infos à ce sujet je suis preneuse à 100% (par exemple : comment puis-je renouer avec eux ?)

    •  

      Je n’ai pas vraiment de réponse pour vous, je trouve juste votre message très touchant, d’autant plus que vous avez le prénom de ma belle mère qui est décédé avant que je rencontre mon mari et qui nous manque beaucoup…. En fait je crois qu’il faut continuer à faire ce que vous faites, ne pas les lâcher même si pour l’instant ils ne peuvent pas venir vers vous, trop brisés. J’ai vécu ce drame en septembre cette année, il n’y a pas pire épreuve dans une vie, alors vivre cela d’eux fois, je comprends leur colère et leur effondrement. Courage à vous tous. Peut-être que depuis août les liens ont été renoués, je vous le souhaite.

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