Sophrologie et cancer | Sophrologie

Lors de l’annonce de la maladie, le monde de la personne s’écroule. Le sol se dérobe sous ses pieds. Elle perd tous ses repères, les peurs affluent par vagues de plus en plus fortes. Un état de conscience pathologie s’instaure. C’est-à-dire que l’on ne va voir sa vie, les autres et le monde qui nous entoure qu’à travers le prisme de la maladie. L’entourage se retrouve dans une situation extrêmement déstabilisante et douloureuse. Une fois le diagnostic posé, arrivent les traitements lourds tant physiquement que moralement.

Juste après l’annonce de la maladie, et passée la sidération, une aide psychologique est bien sûr souhaitable. Cependant, le mal-être est bien souvent au-delà des mots. Les peurs se manifestent physiquement, les tensions et les maux physiques s’ajoutent aux douleurs liées à la maladie. La relaxation permet un moment de repos non négligeable mais les effets ne sont pas pérennes.
Le sophrologue va offrir une oreille attentive et bienveillante. La personne va pouvoir livrer ses inquiétudes et ses peurs en toute liberté. Le sophrologue en retour va proposer des outils pour évacuer une partie des peurs et surtout sortir de la conscience pathologique. Pour cela, il s’agira dans un premier temps de libérer la personne du négatif. Exprimer les peurs et s’en libérer, gérer la douleur physique, évacuer la colère et le sentiment d’injustice. Une fois le retour du calme, il s’agira de réactiver le positif. Dans ce deuxième temps, le sophrologue proposera des outils pour accroitre confiance et estime de soi mais aussi développer le potentiel pour à nouveau se considérer comment un individu à part entière et non plus un malade.

La relation avec les proches est polluée par la maladie, qui plane en permanence au-dessus de la personne et de son entourage. L’idée est de retrouver des relations habituelles avec soi-même et avec les autres. On ne peut pas aborder ce sujet sans évoquer la peur de la mort, qui est omniprésente pour la personne atteinte d’un cancer mais aussi pour sa famille et ses amis. C’est une peur universelle mais peu exprimée. En effet, la personne malade ne peut que très difficilement aborder ce sujet. Et ce pour plusieurs raisons, déjà très souvent la personne malade culpabilise de causer de l’inquiétude à ses proches, donc aborder la peur de mourir c’est se confronter au chagrin des êtres aimés et aimants, et la plupart du temps l’entourage élude cette question bien trop douloureuse (Ne parle pas de ça, Tu vas t’en sortir, Tu vas te battre, etc ….)
Les outils de la sophrologie vont permettre de juguler cette peur, d’apporter de la sérénité grâce à un travail sur les valeurs de vie, sur la liberté, sur le fait de s’autoriser à être soi-même et par ce fait de modifier sa vision de la vie pour être pleinement en accord avec soi-même et donc de modifier tout en douceur ses relations avec les autres.

Choisir la sophrologie comme soin de support, c’est faire le choix d’aborder sa maladie sereinement et au-delà de la sérénité, c’est trouver ou retrouver l’harmonie avec soi-même et avec ses proches.

Pendant les traitements, la sophrologie sera une bulle de douceur et de calme. Dans cette bulle, la personne va pouvoir aussi apprendre à mieux gérer les douleurs et les effets secondaires des traitements. Mais aussi, mieux vivre les transformations physiques. Comme chacun sait la douleur est physiologique alors que la souffrance est la réponse psychique à la douleur. Chaque douleur va entrainer peur, angoisse, stress, etc … Le sophrologue va fournir des outils pour réussir à observer la douleur et par conséquent en limiter la souffrance et avoir le sentiment de reprendre la main.

Entre le sophrologue et son sophronisé, une collaboration va se mettre en place. Ils vont travailler main dans la main, au rythme de la personne avec pour seul objectif le mieux-être.

 

Auteur

Christel Gremillet Sophrologue

Christel Gremillet Sophrologue

J’ai travaillé en entreprise, et j’y ai rencontré des personnes victimes des grands problèmes actuels que sont : le stress, la pression, le harcèlement, le burn-out.

Parallèlement, le développement personnel est un sujet sur lequel je me suis beaucoup documentée ces 25 dernières années.


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