La dépendance aux jeux et la cyber-dépendance | Jeux

dependance aux jeux
Par définition, le jeu est un plaisir qui tient un rôle essentiel dans la construction et l’équilibre des hommes. Néanmoins, il peut devenir une véritable pathologie, entraînant alors plus de malheur que de plaisir, y compris pour l’entourage. A ce stade (on parle alors de joueur compulsif ou de pathologie du jeu), le jeu devient le centre des pensées et des activités du joueur. Sa vie relationnelle diminue progressivement avec parfois des conséquences financières et professionnelles graves (emprunts financiers, abandon de l’école, du travail…).
A la différence de la dépendance à l’alcool ou à la drogue, aucune substance « toxique » n’est impliquée dans la dépendance au jeu. Néanmoins, celle-ci est bien réelle. L’esprit du joueur est entièrement accaparé par le jeu, et il lui en faut toujours plus. Le fait de perdre n’est jamais une raison pour arrêter de jouer mais bien au contraire. Dans les moments où il prend conscience de sa dépendance, il souhaite tout arrêter mais, en raison du malaise que provoque cet abandon, il est amené à recommencer afin d’obtenir un soulagement temporaire. Dans la plupart des cas, il existe sans doute aussi une véritable dépendance physique car jouer provoque une libération d’endorphines qui est l’hormone du plaisir.

La cyber-dépendance: un cas particulier
Jouer à des jeux vidéo est le divertissement favori de bon nombre de jeunes. Cette pratique n’a rien de nocif sauf quand elle tourne à l’obsession. Dans ce cas, il s’agit d’une dépendance psychologique à un jeu vidéo qui se fait aux dépens des autres activités. Ce sont principalement les jeux informatiques avec une fin ouverte qui sont susceptibles de générer un comportement de jeu problématique. Le joueur est en effet enclin à rejouer dans un délai plus rapproché afin de poursuivre le développement de son personnage. Ici, pas d’argent à la clef: seulement une reconnaissance parmi la communauté des joueurs qui prend parfois le pas sur la vraie vie. Une situation dont peut découler une véritable rupture sociale et qui cache souvent un malaise important.
D’après une étude récente, les garçons semblent être plus réceptifs aux jeux vidéos et tombent plus rapidement que les filles dans un comportement que l’on peut qualifié de comportement dépendant. Toutefois tous les scientifiques ne sont pas convaincus qu’il s’agit d’une véritable dépendance, certains préfèrent parler d’un comportement de jeu purement problématique.
La diminution des contacts avec les amis et la famille, moins d’attention pour les études, moins bons résultats scolaires, se nourrir devant l’ordinateur et parfois aussi sacrifier ses heures de repos au jeu vidéo sont autant d’exemples types de cette dépendance. Cette dépendance aux jeux vidéo devient de plus en plus flagrante après un certain temps. L’omniprésence du jeu vidéo finit par complètement influer sur le comportement du jeune. Le joueur n’a plus de temps à consacrer à d’autres activités, tâches ou besoins de base, qui sont dès lors négligés. A cet instant, seul le fait de jouer peut encore rendre le jeune heureux. Il quitte la réalité difficile et ennuyeuse pour un monde virtuel et protégé.

Quelques conseils pour les parents:
Dans ces situations, les parents doivent conclure des accords clairs et précis avec leurs enfants: où, quand, combien de temps et avec quels jeux ils peuvent jouer. Par exemple, ils ne pourront jouer que si le travail scolaire est terminé, uniquement dans le living et pas plus longtemps qu’une demi-heure avant d’aller au lit. Considérez les jeux vidéo dans la mesure du possible comme un élément positif, une récompense quand les devoirs ou les tâches sont faits. Cette attitude positive permettra d’éviter pas mal de situations problématiques.

1 commentaire
  1.  

    Je suis entiérement d’accord que l’addiction de tout ce qui est informatique/console/multimedia a pris des proportions dangereuses et inquiétantes surtout pour les nouvelles générations et le jeunes, et tout ça au détriment de leurs vies personnelles et émotionnelles, ajouter à ça le grands taux de violence et de je-m’en-foutisme qui commencent à régner à cause de cette addiction.

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