Qualité du sommeil : la simulation de l’aube pour un réveil plus doux | Bien être

La simulation de l’aube est une technique qui consiste à chronométrer la diffusion d’un spectre de lumière bien déterminé, qui imite celui du lever du soleil, sur une période comprise entre 30 minutes et 2 heures, afin de favoriser un réveil doux et progressif. La simulation de l’aube s’inscrit plus globalement dans l’apport de la luminothérapie pour l’équilibre et la régulation du rythme circadien.

La lumière de l’aube et l’équilibre du rythme circadien

Le concept de simulation de l’aube a été breveté pour la première fois en 1890 sous le nom de « Lever de soleil artificiel ». Le concept de la simulation d’aube utilisé par les appareils contemporains a été inventé en 1973 pour pallier certains troubles du sommeil. Des essais cliniques ont été menés par le spécialiste du sommeil David Avery dans les années 1980 à l’Université de Columbia, à la suite d’une longue série de recherches fondamentales en laboratoire qui ont montré que les rythmes circadiens des animaux étaient significativement sensibles au stimulus de l’aube.

Il existe deux types d’ « aube » dans le cadre clinique : l’aube dite « naturaliste », imitant un lever de soleil printanier, et l’aube de forme sigmoïdale, dont l’intensité va crescendo sur une période de 30 minutes à 2 heures. Les travaux du docteur Avery ont démontré que les patients qui se réveillaient avec une lumière simulant le lever du soleil avaient un rythme circadien plus équilibré que les autres. Cette « qualité » a été mesurée par la somnolence diurne, la durée entre le fait d’aller au lit et l’endormissement effectif et la stabilité de l’humeur. Intéressé ? Cet article de Wizza vous aide à choisir la bonne lampe simulateur d’aube.

La simulation de l’aube et la luminothérapie

La simulation de l’aube a généralement recours à des sources lumineuses dont l’intensité varie de 100 à 300 lux, tandis que les lampes luminothérapie émettent jusqu’à 10 000 lux pour simuler la lumière du soleil. Certaines études ont montré que la simulation de l’aube était plus efficace que la luminothérapie via des lampes émettant une lumière qui simule celle du soleil en plein jour, tandis que d’autres n’ont montré aucune différence notable entre les deux protocoles.

Certains patients souffrant de troubles affectifs saisonniers (TAS) utilisent à la fois la simulation de l’aube et la luminothérapie simulant la lumière du jour pour maximiser les bienfaits sur le sommeil, mais aussi l’humeur et les fonctions cognitives. Plusieurs études ont démontré que la combinaison de la luminothérapie et de la simulation de l’aube permettait d’accélérer la phase d’endormissement, de favoriser un sommeil sain et réparateur, de doper les niveaux d’énergie pendant la journée, de prévenir la somnolence diurne et de prévenir les humeurs maussades et l’irritabilité en journée.

La luminothérapie : une piste pour soigner la maladie d’Alzheimer ?

En 2016, des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge ont démontré que l’émission d’une lumière vive devant les yeux des souris pouvait réduire l’accumulation toxique de protéines amyloïdes dans le cerveau dans le cas de la maladie d’Alzheimer. La luminothérapie stimule une forme d’onde cérébrale appelée oscillation « gamma » qui semble être altérée chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Plus récemment, l’équipe du MIT a révélé que la combinaison de la luminothérapie et de la thérapie sonore étendait davantage ces effets bénéfiques.

Ces études ont également montré que la luminothérapie pouvait améliorer la mémoire et les fonctions cognitives chez les souris génétiquement prédisposées à développer la maladie d’Alzheimer. Elle semble également favoriser une meilleure coordination des mouvements chez les souris plus âgées qui ne sont pas atteintes de cette maladie.

L’étude la plus récente sur le sujet a démontré que la stimulation des oscillations « gamma » pouvait améliorer la connexion entre les cellules nerveuses, réduire l’inflammation et prévenir la mort cellulaire chez des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elle montre également que les effets du traitement ont une grande portée, non seulement sur les cellules nerveuses, ou neurones, mais aussi sur un type de cellule immunitaire appelé « microglie ».

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